Amicale des Éléphants noirs
CPIMa
68, avenue Jacques Desplats
BP 60339
81108 CASTRES CEDEX
Tel : 05 63 62 55 87
Permanence à Castres : Locaux amicale 8° RPIMa le lundi et jeudi de 14h à17h
Pour Urgence : 06 20 90 06 00
 
Président André Piaskowski
Président d'honneur Claude Bouvinet

Galerie photos du rassemblement du 07 mai 2022

  • IMG_1478.jpg
  • IMG_1479.jpg
  • IMG_1480.jpg
  • IMG_1481.jpg
  • IMG_1482.jpg
  • IMG_1483.jpg
  • IMG_1484.jpg
  • IMG_1485.jpg
  • IMG_1486.jpg
  • IMG_1487.jpg
  • IMG_1488.jpg
  • IMG_1489.jpg
  • IMG_1490.jpg
  • IMG_1491.jpg
  • IMG_1492.jpg
  • IMG_1493.jpg
  • IMG_1494.jpg
  • IMG_1495.jpg
  • IMG_1496.jpg
  • IMG_1497.jpg
  • IMG_1498.jpg
  • IMG_1499.jpg
  • IMG_1500.jpg
  • IMG_1501.jpg
  • IMG_1502.jpg
  • IMG_1503.jpg
  • IMG_1504.jpg
  • IMG_1505.jpg
  • IMG_1506.jpg
  • IMG_1507.jpg
  • IMG_1508.jpg
  • IMG_1509.jpg
  • IMG_1510.jpg
  • IMG_1511.jpg
  • IMG_1512.jpg
  • IMG_1513.jpg
  • IMG_1514.jpg
  • IMG_1515.jpg
  • IMG_1516.jpg
  • IMG_1517.jpg
  • IMG_1518.jpg
  • IMG_1519.jpg
  • IMG_1520.jpg
  • IMG_1521.jpg
  • IMG_1522.jpg
  • IMG_1523.jpg
  • IMG_1524.jpg
  • IMG_1525.jpg
  • IMG_1526.jpg
  • IMG_1527.jpg
  • IMG_1528.jpg
  • IMG_1529.jpg
  • IMG_1530.jpg
  • IMG_1531.jpg
  • IMG_1532.jpg
  • IMG_1533.jpg
  • IMG_1534.jpg
  • IMG_1535.jpg
  • IMG_1536.jpg
  • IMG_1537.jpg
Imprimer

Hommage rendu sur zone aux anciens de la CPIMa tombés le 11 octobre 1970

En l’honneur des anciens de 1970

Le 18 octobre dernier, une partie du détachement français de FAYA-LARGEAU, au Nord du Tchad, a effectué une mission de reconnaissance sur près de 100 kms au Nord-Ouest de la ville. Après avoir pris la piste qu’avaient empruntée les hommes de Largeau en 1913 et ceux de Leclerc en 1941, le détachement a poussé la reconnaissance au-delà du village de KIRDIMI, sur la piste menant à la palmeraie de BEDO plus au Nord, sur les traces des soldats français de la CPIMa en 1970.
L’objectif principal de la mission était en effet de se rendre sur les lieux du combat du 11 octobre 1970 (dit « embuscade de BEDO ») afin de rendre hommage aux 12 soldats français qui y étaient glorieusement tombés au champ d’honneur. 52 ans après, le détachement, accompagné pour l’occasion d’un militaire tchadien, a ainsi pu honorer leur souvenir en plantant une croix commémorative et en effectuant une cérémonie d’hommage aux Morts.

Son objectif et son devoirs accomplis, le petit détachement a pu s’en retourner en direction de FAYA-LARGEAU, rentrant dans la soirée après avoir surmonté les problèmes mécaniques que lui avaient posés des pistes sinueuses et rocailleuses, ces mêmes pistes qu’avaient déjà sillonnées les anciens.

- Ayant pris le commandement du détachement de FAYA-LARGEAU le 24 septembre et ayant regardé une carte de la région, j'ai trouvé le nom de la palmeraie de BEDO, non loin de FAYA. Ayant directement pensé au combat de 1970 dont je connaissais le nom ("embuscade de BEDO"), j'ai tout de suite eu en vue de monter une mission pour m'y rendre.
Après avoir récupéré un maximum d'informations et de photos grâce à votre bulletin "Eléphants noirs", j'ai fait une présentation de la bataille à mon détachement (30 paxs) et j'ai monté la mission afin d'aller planter une croix commémorative sur zone.
- Après un arrêt de ma première mission à KIRDIMI pour des raisons mécaniques - rien n'a changé - le 11 octobre (j'avais choisi la date exprès), j'ai remonté une mission la semaine suivante, le 18 octobre, avec 6 personnels de mon détachement et celle-ci a réussi (j'ai pu identifier la zone grâce à vos récits et photos d'époque).
Vous trouverez ci-jointes la recension que j'en ai faite pour l'officier communication du théâtre (j'espère que cela sera utilisé) ainsi que quelques photos, notamment sur les lieux (où nous avons d'ailleurs trouvé quelques vestiges de l'époque : conserves, douille, etc).
Après avoir fait baisser avec émotion une dernière fois les couleurs de mon unité (SGMAT) à GAO le 12 août, je suis très honoré d'avoir pu monter et accomplir cette mission que j'ai considérée comme mon principal but depuis que je suis à FAYA...
J'espère sincèrement que vous trouverez cet hommage digne de ce que vous avez accompli et du souvenir de vos camarades tombés.
Respectueusement, Cordialement,
Lieutenant Franck JOUSSERAND, du 4e régiment du matériel à Nîmes
Actuellement "zingué" Capitaine et commandant le détachement de FAYA-LARGEAU
 
Imprimer

Commémoration Bedo 11-10-2022

Cher Eléphant Noir,

                      Hier nous avons déposé une gerbe au monument aux Morts de Carcassonne .

 Etaient présents les Audois et Tarnais et quelques sympathisants de l'amicale du 3 ° RPIMa, le président de UNP Aude et l'OSA du"3".

 Je remercie vivement le colonel Février qui nous a permis de déposer la gerbe; Régis Burger  le président des gardes-drapeaux de Carcassonne et l'amicale du "3" qui nous a ouvert son local pour notre pot.

  Avec pour clore notre rassemblement une collation gérée de main de maître par Thierry Ferragu et Michel Mai.

 Les Eléphants Noirs les remercient

                                                 Avec toute mon amitié , le président.

*************************************************************

  Texte lu lors du dépôt de gerbe

                                                   Chersamis,

                 Aujourd’hui nous accomplissons notre devoir de mémoire. Un devoir de mémoire qui pour nous les anciens est fondamental.Aux plus jeunes d’entre nous, reviendra bientôt ce devoir de perpétuer la mémoire, de reprendre le flambeau. Car le souvenir s’éloigne à mesure que les témoins se font plus rares et bientôt, eux seuls pourront empêcher que la flamme ne s’éteigne.

                            En effet, la guerre d’Indochine a été évacuée des mémoires des jeunes Français, la guerre d’Algérie en passe d’être oubliée est calomniée. C’est une souffrance qui pour les anciens d’Indochine et d’Algérie s’est surajoutée à toutes leurs souffrances : la non-reconnaissance des sacrifices consentis, et surtout l’oubli des morts. Se souvenir des morts est pourtant une injonction de fraternité ; c’est aussi un devoir. Ces anciens d’Indochine et d’Algérie nous ont formés.  Ils nous ont instruits et ils nous ont fait rêver de leur épopée. Aussi ils resteront gravés à jamais dans notre mémoire et nous inclinons devant les morts pour la France dont les noms sont inscrits sur ce mémorial.

 Face à ces glorieux combattants nous n’avons pas à rougir . Nous n’avons pas démérité ;  ils nous avaient bien formés.

Cher Éléphant Noir, souvenons-nous il y a 52 ans.

                           Unité élémentaire de réserve générale avec un effectif de quelque 150 hommes ( 4 Commandos dont un commando issu du 8ème RPIMa) la CPIMa a mené, de 1969 à 1972, de durs combats dans un rythme d’opérations effréné. Pour assurer la mission, sur un territoire d’une superficie de deux fois la France, la 6ème CPIMa a payé un lourd tribut :  26 morts ( 2 officiers, 4 sous-officiers, 20 parachutistes) et plus de 56 blessés au combat.                                                                                                Ces Morts et ces blessés seront totalement oubliés. Pas d’honneur militaire en métropole, les corps seront rendus discrètement aux familles ; et les blessés seront oubliés.  Le combat le plus mémorable et meurtrier de la CPIMa, et vraisemblablement de l’Armée française depuis 1962, aura lieu dans la région de Bedo.          Au retour d’une opération infructueuse, le 11 octobre 1970, la compagnie ( 3 commandos) sera prise en embuscade et  réussira sans appui extérieur à se dégager par des assauts successifs. Elle neutralisera une grande partie de l’ennemi (+ de 60 rebelles) au prix de 12 tués et de 20 blessés.

                    Je vous citerai un extrait de l’allocution que le colonel Jackie Neau a prononcé devant la tombe d’un de ses hommes , Eric ARONDEAU , Mort pour la France à Bedo, à 19 ans.

Vers 16 heures, revenant en véhicule de Bedo vers Kirdimi, tu trouvais une mort instantanée dans une embuscade avec onze camarades du 1er commando, huit autres étaient blessés plus ou moins gravement . Onze de nos armes étaient détruites par impact direct de balles et nos véhicules transformés en passoire.

« À la tombée de la nuit, vers 18 h, nos survivants du commando, contenant les assaillants au corps-à-corps étaient dégagés par les camarades de la CPIMa:  les commando Raffenne, Beaufils et les éléments de commandement du capitaine Canal ».

Quel sens peut-on donner à ton sacrifice?

Ø  «On lit, sur ta sépulture, que tu es «mort pour la France, mais notre pays n’était pas en guerre contre le Tchad, et la France, pour tes vingt ans , restait un concept bien vague...

Ø  «Tu ne t'es pas sacrifié pour des raisons pécuniaires , car la faible solde de simple engagé parachutiste  ne te permettait, même si tu étais logé, nourri et blanchi, que des plaisirs simples.

Ø  «Tu n'es pas mort non plus pour la gloire, car les décorations à cette époque étaient distribuées avec parcimonie. De surcroît dans les médias, notre intervention militaire était occultée, voire volontairement décriée ; il n'était pas rare de trouver en France, écrit sur nos murs :  « Paras français, assassins, hors du Tchad » !           

Ø   « Tu n’ es pas mort non plus dans la facilité, car cette guerre que nous avons connue n'était pas conçue à l'américaine avec force appuis et logistiques : la poitrine des hommes était le premier matériel utilisé. 

Ø   « En fait, je pense que tu as trouvé la mort pour tes propres convictions qui sont sans nul doute celles des Parachutistes, exprimées dans la Prière du Para.

                           Cher Éléphant Noir, c’est en souvenir de nos morts que nous sommes aujourd’hui rassemblés. Pour ne pas oublier, pour ne pas les oublier.   

Imprimer

Michel DIARRA

diarra

Le 18 juin 1971,  ne les oublions pas

La section de l'UNP 770 ( Seine et Marne ) déposera une gerbe sur la tombe de Michel DIARRA  au nom des Anciens de la CPIMa.

 Ancien cimetière de Meaux  le 18 juin 2022 à 14 h 30  ( repose avec ses parents, T1 375 en 4°). à Meaux 

 N° téléphone du président UNP :   Eric  LESSAULT  06 27 85 17 16  

 Si des Eléphants Noirs  des environs étaient disponibles,  ils seront les bienvenus  ?

 

Cher Éléphant Noir,

Parmi les engagements les plus durs menés par l’unité isolée, sans appui aérien, rappelons notamment celui du 11 octobre 1970 à Bedo (Borkou), où une centaine de rebelles tendent une embuscade. Le combat est violent et dure deux heures : il coûte douze tués et seize blessés parmi les parachutistes mais, en réaction, les assauts successifs des commandos des lieutenants Pierre Beaufils et Jean-Paul Raffenne infligent une quarantaine de tués et une trentaine de blessés parmi les rebelles qui prennent la fuite.

Le 18 juin 1971, les quatre commandos de la CPIMa, bénéficiant alors d’appuis aériens, retrouvent et surprennent cette même bande rebelle, retranchée dans la palmeraie et les rochers de Kouroudi (Borkou), en lui infligeant des pertes de quarante-deux tués, dix-sept prisonniers et trente-six armes récupérées, au prix de deux tués le Sergent Michel Diarra et le parachutiste Yvon Martin et de 6 blessés : le Sergent Bertiaux, les Caporaux Dussuviaux, Wawraszek et Moreau, les Parachutistes Strentz et Guillemet.

 

vous trouverez en fichier joint les témoignages de :

-  Du lieutenant Alain Gosset, qui alors commande par intérim la CPIMa , a livré un bref récit de ce combat.

-  Du caporal Christian GONTHIER qui a partagé les derniers instants d'Yvon MARTIN.

Avec toute mon amitié  

 Le président 

  • Je remercie vivement la section de l'UNP 77, son président ainsi que Jean-Luc FERREIRA ( ancien du 3 ) qui n'ont pas oublié ma demande formulée en 2020 de déposer une gerbe en notre nom.
  •  Ils se sont re- proposés cette année lors du congrès de l'UNP à Carcassonne.

 

KOUROUDI

 

KOUROUDI CHRISTIAN MARTIN + YVON GONTHIER

 

KOUROUDI MICHEL DIARRA

Imprimer

l’Adjudant-chef Pierre MANTÉ

deau

Gérard DEAU nous fait part de  notre camarade de la CPIMa,   l’Adjt -chef Pierre MANTÉ  décédé ce jour à la suite d’une chute du toit de sa bergerie aux Voivres .  Ancien du 8ème RPIMa,  du 6ème RPIMa ,  il était Chef de section à la CPIMa du 05 / 1972 au 08 / 1974.

Il repose au funérarium de Bains-les-Bains.

 Les obsèques auront lieu, mardi 29 mars à 14 h à l’église de Bains les Bains  (Vosges).

  Je demande aux Eléphants Noirs à proximité de bien vouloir nous  représenter.

 Téléphone de sa fille Lucie au 06 76 08 96 78

 Avec toute mon amitié Le Président 

Vidéos

Vidéos Philippe BUFFON

Photos

Photos

Bibliographie

Bibliographie

Partenaires